L’agronomie regroupe toutes les connaissances inhérentes à l’exploitation de la terre, en vue de produire les végétaux et les animaux indispensables pour répondre aux besoins de l’homme. Le métier d’agronome fait alors place à de multiples conditions avant de pouvoir l’exercer.

Un expert des sciences de l’agriculture

L’agronome est un expert de l’agriculture qui se met au service des agriculteurs. Avant la mise en place d’une exploitation agricole, il est souvent recommandé de demander l’avis et les conseils d’un agronome, si l’on veut obtenir un rendement optimal sur l’exploitation ainsi qu’un retour sur investissement rapide.

A cet effet, l’agronome intervient à plusieurs niveaux et cela, avant même le démarrage de l’exploitation. Ainsi, il joue un rôle déterminant dans la sélection des plantes et des animaux qui seront par la suite reproduits. Il agira, entres autres paramètres, en fonction du climat et des caractéristiques du sol, tout en mettant en avant les besoins de l’agriculteur et en tenant compte du respect de l’environnement.

Les attributions en détail

En des termes plus pratiques, il choisira donc les produits phytosanitaires qui nuiront le moins à la qualité de la production. Il conseillera les agriculteurs sur les engrais qui répondront les mieux aux besoins nutritionnels du sol tout en préservant la survie de celui-ci. Il s’assurera aussi à ce que les équipements mécaniques utilisés ne polluent pas l’environnement. Le but étant toujours d’obtenir une production quantitative et qualitative tout en économisant les ressources naturelles.

Des domaines diversifiés

L’agronome doit avoir de nombreuses connaissances afin de pouvoir conseiller l’agriculteur dans le bon sens. Ces connaissances s’axeront sur plusieurs domaines, à savoir l’ « agrobiologie » qui se fonde sur la mise en œuvre des techniques agricoles en accord avec le respect des processus naturels, l’« agroenvironnement » qui rallie agriculture et environnement, l’« agroclimatologie » qui sera plutôt axée sur la recherche de l’agriculture adaptée aux climats, l’« agroalimentaire » à savoir les activités de transformation des produits agricoles…

La maitrise de ces domaines se résumera par l’obtention d’un ingéniorat en agronomie ou un diplôme de maitrise des sciences et technologies du vivant et de l’environnement.

Les grandes écoles

Plusieurs établissements dispensent des formations en la matière, pour ne citer que le Centre international d’études supérieures en sciences agronomiques, l’Ecole nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires de l’Université de Lorraine, l’Institut Polytechnique La Salle Beauvais, l’Ecole nationale supérieure agronomique de l’INP de Toulouse, l’Ecole nationale supérieure des sciences agronomiques de Bordeaux Aquitaine, l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement…

Des qualités en plus

A part les formations, certaines qualités personnelles doivent aussi compléter les compétences d’un bon agronome. Par exemple, il doit développer une bonne capacité d’écoute puisque malgré les aspects scientifiques de l’agriculture qu’il faut tenir compte, il faut également considérer les besoins de l’agriculteur. C’est un métier qui suscite en outre une forte curiosité afin d’avoir un aperçu exact sur l’état des lieux, et pour pouvoir donner des conseils qui seront adaptés à la réalité.

Un avenir professionnel prometteur

Le salaire d’un agronome qui débute dans le métier se situe aux alentours de 2000 euros par mois. Toutefois, il peut travailler à son compte en étant indépendant. Par ailleurs, une mobilité internationale avec un salaire plus motivant est possible, à condition que l’agronome maitrise au moins deux langues étrangères.