Le cyclisme est l’un de ces disciplines sportives permettant à ses adeptes d’en faire leur métier. En effet, il est possible de se professionnaliser dans la discipline. Dans ce cas, on devient coureur cycliste. Quid du métier.
Passer énormément de temps sur son vélo
Pour gagner de l’argent, le coureur cycliste aura à passer énormément de temps sur son vélo. Comme le rappelle, le responsable de Veloclic, passionné de compétition cycliste et interviewé pour l’occasion, la différence du simple parcours allant de la maison au marché du coin qui nous procure santé et plaisir quotidien, le coureur cycliste aura en effet à participer à des compétitions. Il aura à battre des records, à concurrencer des adversaires et surtout à remporter des courses.
L’une des plus grandes compétitions du monde se trouve être le célèbre Tour de France. Pour pouvoir y concourir, il faudra au coureur cycliste plusieurs années d’entrainement, se traduisant par plusieurs heures par jour sur son vélo. Autant dire que le « parcours » d’un coureur cycliste n’est pas de tout repos.
Le Droit individuel à la formation ou DIF
Pour devenir professionnel, il est possible de suivre une formation en vertu du Droit individuel à la formation (DIF). Celui-ci est fixé à 40 heures par an. L’employé (coureur) sera notifié par écrit sur son DIF de l’année. La prise en charge d’une telle formation reviendra à l’employeur.
Mais si l’employeur refuse de payer la formation, l’employé peut saisir l’OPACIF Uniformation. Si sa requête est acceptée, l’employeur versera le coût de la formation en plus d’une allocation de formation au cas où celle-ci n’a pas lieu dans le temps imparti pour le travail.
Notons que seuls les coureurs qui disposent d’un contrat de travail déterminé à temps complet, ou d’un contrat de travail à durée indéterminée avec au moins un an passé dans l’entreprise, peuvent bénéficier d’une telle formation.
Les exempts du DIF
La formation permet aux coureurs de s’exercer et de se perfectionner dans les domaines qu’ils souhaitent améliorer. Sont cependant écartés du dispositif DIF les coureurs qui n’ont contracté qu’un apprentissage ou une professionnalisation avec une entreprise.
Tout est dans la respiration
Le cyclisme est un sport qui demande une bonne endurance physique. Celle-ci s’acquiert par des exercices multiples, mais il faudra avant tout maîtriser la respiration, la base de tout exercice. Pour y parvenir, le coureur cycliste travaillera par exemple régulièrement sa respiration en pédalant, tout en s’assurant que la respiration et le pédalage soient bien orchestrés. Il apprendra également à cadencer sa vitesse (rapide ou lente) tout en l’adaptant à un certain rythme de respiration. Et ainsi de suite…
Le salaire est lié à la performance
Le salaire du coureur cycliste est assez varié et dépend surtout de sa renommée et des victoires qu’il remporte. En effet, si le salaire minimum imposé par l’Union cycliste internationale (UCI) se situe entre 27 500 euros et 30 000 euros, la rétribution d’un coureur cycliste peut rapidement atteindre des sommets.
Par exemple, l’Espagnol Alberto Contador a réussi à empocher près de 5 millions durant sa saison 2010-2011 chez Astana pour sa triple victoire. Pas plus tard que l’année 2013, le Britannique Christopher Froome a aussi amassé 550 000 euros, et ce uniquement lors de la 100ème édition du Tour de France.